Le Dingo, est un type de chien sauvage introduit en Australie. Il appartient à la famille des canidés. Il est classé à mi-chemin entre le chien et le loup. Sa classification fait débat parmi les scientifiques. On le décrit soit comme une sous-espèce du chien (Canis familiaris dingo) soit comme une sous-espèce du loup (Canis lupus dingo) ou encore comme une espèce à part entière (Canis dingo).
Son origine
L’origine exacte du Dingo n’est pas clairement établie, mais on pense que ces chiens sauvages sont apparus il y a environ 4 000 ans en Australie.
Il est généralement admis que les ancêtres des Dingos sont des chiens domestiques qui ont été introduits en Australie il y a des milliers d’années par des peuples indigènes. Les premiers peuples d’Australie ont probablement apporté des chiens avec eux lors de leur migration depuis l’Asie du Sud-Est il y a environ 50 000 ans. Ces chiens domestiques ont ensuite été élevés pour être utilisés comme animaux de compagnie, de chasse et de garde.
Au fil du temps, certains de ces chiens domestiques se sont échappés ou ont été libérés dans la nature, où ils ont commencé à se reproduire avec des chiens sauvages indigènes, comme le chien de Pariah australien. Au fil des générations, ces chiens domestiques se sont adaptés à leur environnement naturel et ont évolué pour devenir le Dingo que nous connaissons aujourd’hui.
Le Dingo est considéré comme une espèce introduite en Australie car il a été introduit par l’homme et n’est pas une espèce indigène. Cependant, le Dingo est maintenant considéré comme une sous-espèce distincte de chien (Canis lupus dingo) en raison de son évolution et de son adaptation unique à l’environnement australien.
Le nom « dingo » provient de la langue darug parlée par les aborigènes d’Australie de la région de Sydney. L’animal est appelé « Tingo » lorsque c’est une une femelle, « Dingo » lorsque c’est un mâle, et « Warrigal » lorsqu’il s’agit d’un chien de grande taille.
Les caractéristiques du Dingo
➨ Apparence physique
Les Dingos ont une apparence semblable à celle des chiens domestiques, mais leur pelage est généralement plus épais et leur corps plus mince et élancé. Leur pelage peut varier en couleur, allant du rougeâtre au noir en passant par le beige et le blanc. Ils ont également des oreilles dressées et une queue touffue.
➨ Habitat
Les Dingos sont originaires d’Australie et se trouvent principalement dans les régions désertiques, les forêts et les zones côtières. Ils sont présents dans la majeure partie de l’Australie, bien que leur population soit en déclin en raison de la perte d’habitat et de la concurrence avec les chiens domestiques.
➨ Comportement
Les Dingos sont des animaux sociaux qui vivent généralement en groupe familial de 3 à 5 individus, bien qu’ils puissent également être solitaires. Ils sont actifs la nuit et passent la journée à dormir dans des tanières ou des terriers. Ils sont des prédateurs opportunistes et se nourrissent d’une variété d’animaux, tels que des kangourous, des wallabies, des lapins, des oiseaux et des reptiles. Ils sont également connus pour s’attaquer au bétail dans les zones rurales.
➨ Statut de conservation
Le Dingo est considéré comme une espèce introduite en Australie, car il est probablement issu de croisements entre des chiens domestiques importés et des chiens sauvages indigènes. En conséquence, il n’est pas protégé par la loi comme une espèce indigène. Cependant, en raison de leur importance écologique en tant que prédateurs, les Dingos sont souvent protégés dans les zones naturelles.
Les différences avec le chien domestique
➨ Apparence
Les Dingos ont une apparence plus sauvage et naturelle que les chiens domestiques. Ils ont souvent un pelage plus épais, une structure corporelle plus fine et élancée, des oreilles plus pointues et une queue touffue.
➨ Comportement
Les Dingos sont des animaux sauvages et ont un comportement plus instinctif que les chiens domestiques. Ils sont plus indépendants et vivent en groupe familial de plusieurs individus et ont peur de l’humain. Le Dingo n’aboie pas mais éternue bruyamment lorsqu’il se sent menacé.
➨ Adaptation à l’environnement
Les Dingos sont mieux adaptés à l’environnement naturel australien que les chiens domestiques. Ils sont capables de trouver de la nourriture et de l’eau dans des conditions difficiles, et ont une tolérance accrue à la chaleur et à la sécheresse.
➨ Génétique
Les Dingos ont des différences génétiques par rapport aux chiens domestiques. Ils ont une diversité génétique plus faible et des différences dans leur ADN mitochondrial et leur génome, ce qui suggère une évolution unique en tant que sous-espèce de chien. En apparence, les dingos se rapprochent peut-être le plus des chiens errants, mais ces canidés sont en réalité génétiquement nichés entre les loups et les chiens.
Dangerosité pour l’humain
Les dingos peuvent représenter un danger pour les troupeaux d’animaux domestiques, en particulier les moutons, et cela peut avoir un impact économique important pour les éleveurs. Cependant, les attaques de dingos contre les humains sont rares. En général, les dingos évitent les interactions avec les humains et ont tendance à fuir. Néanmoins, il est important de se rappeler que les dingos sont une espèce protégée, il est donc illégal de les tuer ou de les blesser sans autorisation.
L’hybridation de l’espèce
L’hybridation est une menace majeure pour la survie de l’espèce de dingos. En effet, les dingos peuvent s’hybrider avec des chiens domestiques ou des loups, ce qui peut conduire à la perte de leur pureté génétique et donc de leur capacité à s’adapter aux conditions environnementales. L’hybridation peut également conduire à des comportements différents chez les dingos, tels que des comportements plus agressifs envers les humains ou une prédation plus importante sur les animaux domestiques, ce qui peut conduire à une stigmatisation de l’espèce.
La protection de l’espèce de dingos est donc essentielle pour maintenir la biodiversité en Australie, en particulier dans les zones où les dingos ont un rôle important dans la régulation des populations animales. Il est important de trouver des solutions pour minimiser les risques d’hybridation et de promouvoir des pratiques durables pour la coexistence entre les dingos et les humains.
